La Renouée du Japon est une plante originaire d’Asie centrale. C’est une plante vivace, très envahissante, et qui se plait en milieu humide.
Les abords de rivière, de canal, de lac représentent une zone de croissance extrêmement favorable à son développement.
Nous aurions pu l’apprécier pour son esthétisme, si elle n’avait pas eu la fâcheuse tendance d’envahir irrémédiablement les terrains, et à empêcher toute autre espèce de se développer. La flore locale n’a plus la place ni la lumière nécessaire. Sans parler des substances toxiques qu’elles dégagent, qui leur permet de prendre le contrôle sur des berges.
A la suite de la conférence du 25 novembre 2021 au théâtre, de François Laviolette, agent Natura 2000 sur les plantes invasives et sur ses préconisations, des membres de la collégiale ont participé sur l’invitation des services de la ville de Saint-Dizier, à l’arrachage de rhyzomes de la renouée du Japon au bord du canal près du Ciné Quai.
On la trouve partout, avec son feuillage dense, ses tiges entre le bambou et le bâton de rhubarbe. Mais la voir n’est jamais bon signe. La renouée du Japon est prédatrice. Elle est même devenue un fléau. Elle colonise les milieux humides, les abords des routes, les terrains laissés en friche, les abords de route, voies ferrées…
Sa propagation est souvent liée aux déplacements de terrain liés aux activités agricoles et de terrassement.
Elle appauvrit la biodiversité. La flore locale n’a plus la place ni la lumière nécessaire. Sans parler des substances toxiques qu’elles dégagent, qui leur permet de prendre le contrôle du terrain.
Il est inutile de s’attaquer à la partie qui se trouve à la surface du sol (feuilles et tiges) car la Renouée du Japon survit grâce à la partie enterrée (rhizomes).
Il ne faut surtout pas utiliser des engins de coupe qui hachent la plante, comme le broyage, car chaque morceau de moins de 5 cm peut se bouturer.
Seul le manque de lumière peut, peut-être, en venir à bout.
François Laviolette préconise des solutions simples et efficaces, écologiques, peu coûteuses. A lire :